Bonjour de Belgrade,
Ah, Belgrade! le Danube (plus gris que bleu), sa forteresse du Kalmedagan (etonnament tournee contre la ville et non contre les territoires autrichiens),
Kalemagan, cote Danube
Kalemagan, cote Danube
sa langue incomprehensible, ses noms de rue en cyrilliques, ses chiens errants, ses enfants des rues... Roger, 8 ans, mendiant professionnel
Mais revenons a nos Croates. Nous vous avions laisses en plan a Zagreb, ville ayant malheureusement connu son heure de gloire dans les annees 20 et fautant par consequent lourdement dans son style architectural.
Le funiculaire le plus ridicule du monde (20m de denivelle), meme les parisiens n'ont pas ose (et pourtant on reconnait les c*** a ce qu'ils osent tout parait il) !
Vous avez dit separation de l'eglise et de l'Etat !?
LA cathedrale de Zagreb... deja en renovation il y a 5 ans
Apres nos deux jours de repos chez les Fransiscains, nous voila repartis en direction de la Slavonie, sorte de no man's land gigantesque, inconnu de tous si ce n'est des Croates et des Serbes deplaces de cette region.
Et dire que tout cela sera bientot en Europe !
Notre premiere journee se passe a sortir de Zagreb (ah, sa zone industrielle, sa voie rapide... quelle nostalgie), puis a arrivee dans la bourgade de Popovaca (non je ne revelerais pas le mauvais jeux de mots de Pierre reste tres jeune dans son esprit).
Encore une fois nous devons etre bluffe par l'accueil recu ! Le pretre absent de son eglise, nous demandons a trois jeunes footballeurs qui nous conduisent tout naturellement a la cure. De fil en aiguille nous voici dasnune salle paroissiale avec la prof de cathe (Marina, 26 ans) et trois de ses eleves a attendre un coup de fil du pere pour notre hebergement.
Notre comite d'accueil a Popovaca
Face a l'impossibilite de loger a la cure le pere d'un des jeunes present nous offre une chambre d'hotes. Le lendemain impossible de decoller rapidement tant il nous faut discuter avec Marina au court d'un long petit dej.Notre traversee de la Slavonie nous revele ensuite les traces du conflit serbo-croate. Villages avec maisons detruites, impacts de balles, traces d'obus dans les fenetres... le trio reste bien silencieux face a ce qu'il n'a jamais connu. Voila de quoi calmer un ours...
Mais ou etait le terroriste croate ?
Cependant des traces d'espoir renaissent avec ces maisons reconstruites grace a l'aide europeenne ou americaine, les familles ont refaits leur apparition dans ces lieux desoles. Cote mecanique, la traversee de la Slavonie sonne le glas des probleme de rayons de Pierre, ce dernier decidant de changer sa roue entierement... un souci de moins en plus !
Pour notre derniere soiree croate, nous essuyons plusieurs refus dans plusieurs villages. Au final nous nous posons devant la cure pour faire cuire notre diner. Petit a petit nous voila entoure de l'ensemble des gamins du village. Il s'ensuit une soiree tres amusante passee entre foot, dessins et tentatives de discussions (la langue croate etant la seule comprise).
Ivan, Stefanou et Pierre pour une seance de dessin
Stefanou (le haut est tordu par le cahier)
Le lendemain matin, Ivan, un de nos amis, nous attend au reveil pour nous aider a plier bagages et nous souhaiter au revoir !
A la frontiere de sortie de Croatie, nous disons au-revoir a notre derniere terre catholique pour entrer en territoire orthodoxe.
Notre premiere image de Serbie n'est pas des plus flatteuse : une decharge a ciel ouvert fumante ou des ombres fouillent ce qui peut etre recyclable.
Grand jeu : combien de pauvres pour une seule decharge ?
Partout dans les champs environnants s'etalent des sacs poubelles et autres bouteilles de plastiques. Notre premiere ville n'est pas pour rehausser l'image du pays: une evidente pauvrete, des batiments gris et delabres, une salete omnipresente
Si seulement elles pouvaient apporter le developpement avec les enfants !
Nous voici a Belgrade pour les fetes de Paques, chez des soeurs de Saint Vincent de Paul. La rencontre avec des petites soeurs de jesus Francaises nous per;et d'apprehender un autre aspect de l'histoire serbe, celui du communisme pendant lequel elles ont eu l'occasion de vivre leur foi dans des conditions particulieres...
Mais tout cela releve des prochaines aventures de notre trio.
A bientot
Florent
Hey les cyclistes ! Bonne route à vous dans les futurs territoires européens... Suggestion de perfectionniste : durant vos pauses cybercafé, retracez votre itinéraire sur une carte avec Paint, ça permettra de mieux vous suivre et ce serait super !
RépondreSupprimerBonne route !!!
François
ohhh non je vous avais envoyé un commentaire long et enrichissant (il va sans dire) et tout s'est n'effacé!! décidément la technologie ne m'aime pas!
RépondreSupprimerbon, je n'ai pas le courage de tout réécrire, je ne garde que l'essentiel: joyeuses pâques, ne mangez pas trop de lapins morts (moi je pense bien à vous en mangeant du chocolat en tout cas!) et keep going! (et je vote contre la politique et les blagues antiparisiennes dans les posts, hvala!)
des bises pleines de pluie,
Sib
COCORICO YOUYOU ORCHIDEE JE PENSAIS VOUS VOIR UN PEU PLUS HAUT :BUDA PEST ou Prague !!! ULTREIA LE TRIO !!!
RépondreSupprimerkiss BREIZH