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samedi 27 mars 2010

Slovenia, direction Zaghreb

Bonjour!

Que raconter aujourd'hui?
Hmm, si on passait directement a Jerusalem?Allez, on va quand meme faire un petit tour par la Slovenie, un joli pays qui nous a bien estomaques, c'est le cas de le dire!Bye Bye Italy... la carte peut servir de parapluie!

On nous avait dit 'Bon Vent' au depart, et quelques cyniques s'etaient empresses de rajouter 'mais pas dans le nez'... ils avaient vu juste. C'est bien Mr VENT qui nous a accueillis, et conjointement avec Mr DENIVELLE ils ont bien ri en nous voyant pedaler durement... Nous on riait jaune, surtout Florent qui n'etait pas encore totalement apte a digerer la nourriture Slovene.
Ceci dit son adaptation fut rapide. La mienne, moins.Ah oui, a savoir... Les vaches locales sont un peu... Cubiques! Picasso, etais-tu Slovene?


Le vent souffle, sur la Slovenie et nos becanes
Je suis loin, de ma femme mon fils et mon domaine
...
Excusez cet interlude, la chanson francaise me manque comme vous! (c'etait un remake Slovene de Manau - La tribu de Dana, mon tube de gosse)

Nous logeons donc chez l'habitant qui, habilement, a d'abord cede un morceau d'herbe pour la tente, histoire de laisser a la maitresse de maison le temps de verifier que nous avions 'de bonnes tetes' (de vainqueurs ouais), avant de nous laisser se blottir sur le tapis du salon, non loin de la douche et de la cuisine...
Heureuse aubaine, car apres Flo, mon tour est venu pendant la nuit. Satane fromage Slovene? Je n'en sais rien. Toujours est-il que le lendemain j'avais gagne une tisane tres amere, la medecine chinoise locale sans aucun doute.

Sinon la Slovenie est tres rurale et tres jolie. De belles granges, des champs tres bien tenus, les gens sont agreables sur la route... les fermiers vous tirent meme dans les montees avec le tracteur en rigolant, si tant est que vous pedaliez assez vite pour rattraper leur sourire farceur! (Veridique! Bon, ok, c'est la deuxieme fois que nous sommes motorises... et comme le dit le proverbe, a quand la troisieme?). Si ma mere me voyait... Desole, il fut difficile avec une main sur le guidon et l'autre sur la benne du tracteur de prendre une photo... je vous ferai un dessin!

Autre petit moment sympa, la descente de 2km de piste apres la pluie... admirez le nouveau style Slovene de la collection printemps de chez Florent...

Nous evitons Ljubjlana par le sud et nous dirigeons vers Zaghreb. Une pause dejeuner reparation et nous rencontrons deux Cedrics, deux francais qui voyagent egalement a velo. L'un fait un tour du monde a velo sur deux ans, contre le cancer; l'autre un voyage direction la Chine et le triangle d'or... Echanges interessants. On est des petits joueurs: Cedric No 1 a un velo de... 60kg!
Bon forcement, deux ans sur la becane, il peut se permettre d'avoir qq calecons en rab en cas de coup dur!

Pause dejeuner et rencontre de Cedric No 1

Nous poussons donc jusqu'a Zaghreb, et c'est encore l'accueil Franciscain qui nous assure le toit et le couvert. La Croatie parait moins rurale, mais vous saurez cela... lors de prochaines aventures!
Aujourd'hui, visite de la ville et temps perso, une journee de repos bien meritee, tant pour nos corps que nos esprits!
On poursuivra les epopees de Bucephale plus tard... pas eu le courage de le prendre en photo avant, pedaler c'etait deja bien!

mardi 23 mars 2010

Italie, que bella, et que bona la pasta!

Bonjour chers amis!
Il est presque une heure du matin et je vous rédige ce petit billet avant notre entrée en Slovénie. Florent est malade ce soir, donc j’ai - enfin!!! - les pleins pouvoirs.

Mais commencons par le commencement.
Impossible de passer par Vérone sans louer l’accueil Franciscain qui, bien au-delà d’une simple aide matérielle pour le couchage et les repas, était une expérience très riche spirituellement et en échanges amicaux et fraternels.

Frere Aldo a gauche et Carlo a droite

Nous ne citerons qu’à titre d’exemples les cours d’aquarelle de frère Carlo ou la soirée foot passée avec une bonne dizaine des étudiants Franciscains de Vérone, tout ceci au rythme des prieres quotidiennes.


La visite de la ville est rapide mais belle, il fait bon vivre a Vérone.
Les adieux le lendemain sont l’occasion bien sur d’échanger adresses et autres blogs… sans oublier l’invitation conventionnelle… dans la maison parentale a Grenoble!

De Vérone à Padoue

Le temps d’une halte dans le petit bourg medieval de Soave, nous passons l’apres midi a pédaler en direction de Padoue.

Débats philosophiques de caniveau cassent la mélodie harmonieuse des camions et voitures qui n’ont de cesse de nous doubler. Sujet du jour: l’égalité rend elle libre?
C’est par monts et par Vo que nous visitons cette region d’Italie aux consonances Corses: Bastia, Bonifacio… on s’y croirait presque si deux zigotos ne faisaient pas les imbeciles a vélo, au peril de leur vie… mais que voulez-vous, on ne se refait pas!
Notre spécialité était de lire ou de se brosser les dents en pédalant, mais depuis ce jour nous sommes passé au Next Level: rouler couché sur le ventre, boire a deux… reste l’étape difficile de l'aquarelle en roulant.

Arrivés a Padoue, après de multiples échecs pour trouver un lieu de couchage, ces sont encore les Franciscains qui sauvent les pèlerins transis en leur offrant carrément l’auberge de jeunesse. Rassurez vous, on était hyper genés, mais il ne pouvait nous loger sur la propriété de la basilique de St Antoine, propriété papale et donc soumise au droit canon.


La Basilique
Frere Giovoanni nous offre le lendemain matin une visite assez originale de la basilique. Cet étonnant frère d’origine Roumaine est poliglotte et tres speed, nous passons avec lui un excellent moment et le remercions d’une petite aquarelle.



Don Giovanni devant la basilique
Autre visite exceptionnelle: la petite chapelle du baptistere, un must a voir, une vraie bande dessinée datant du 13eme si je ne dis pas de bêtises…

De Padoue a Venise

Objectif Venise. Ambitieux, certes, mais nous avons grace a frère Giovanni un contact a Mestre ou nous obtenons une sale pour dormer au chaud. Apres une soiree a établir le battle plan de “Venise en une journée”, Il ne nous reste plus qu’a pedaler vers notre promise pour y passer la journée.

La célèbre horloge a 24h



Les rues acqueuses de Venise
Compliqué, Venise a vélo. Le petit cycliste vous propose le menu du jour: - depot des sacoches dans une consigne a pres avoir pris soin de les rassembler dans des grands sacs poubelles, a 4euros le baggage autant regrouper!- Apres cadenassage des vélos, visite de Venise a pied selon un programme très serré en function des horaires d’ouverture des different lieux (merci Maman pour le guide de Venise!)- Pause a midi dans un jardin de ville pour pique niquer- Pour le dessert, repérage des potentiels squats possible pour cette nuit… Difficile car il faudrait se trimballer les cacoches a la main. En plus il fait froid, et humide!- Visites a en avoir mal aux pieds en fin de journée: palais des ducs, basilique (fermee), place st Marc, mais aussi les moins classiques dont le ghetto et bien sur les ballades sur les quais…
Bucy se fait plaisir
Apres “Where is Charlie”, nous vous proposons un nouveau jeu: Where is Bucéphale?
Dans les photos suivantes, cherchez Bucy et le primer qui trouve lq réponse gagnera… une carte postale!
Il y a plusieurs niveaux de difficulté bien sur… saurez-vous relever le défi?








Après une longue journée, nous décidons finalement de planter la tente en s’éloignant de Venise.
C’est la pluie qui sera notre compagne le lendemain matin.

Latisana
Dure journée sous la pluie…Mais ce soir l’accueil Italien nous réserve une bien belle surprise.
A Latisana, Don Oscar, jeune pretre aux idées assez droites, je dois dire (double sens), va nous chérir comme seule nos mères sauraient le faire!

Il commence par nous loger dans une sale paroissiale chauffée qui fera très bien l’affaire, d’autant qu’il y a la place de faire sécher la tente.
Une douche chaude chez une de ses paroissiennes et un bon gouter plus tard, Oscar nous emmene faire une indigestion a l’Italienne chez des amis d’une paroisse voisine.
Don Oscar est toujours bien habillé, classe Italienne oblige.
Nous vivons 24 de sa vie, a rentrer dans tous les magasins de mode pour saluer les paroissiens, a se faire entretenir en cafés et autres grillades dans des restaurants et bars… une chose est sure, en Italie les pretres ne meurent pas de faim!

Ce soir nous crechons a Gorizia avant de passer en Slovénie demain.
Florent a rendu a la terre ce qu’elle lui avait donné comme nourriture, trop de vin hier sans doute. Il faut dire qu’il n’y pouvait rien le pauvre: assis entre deux solides buveurs, son verre s’est vu remplir sitot que le dernier centimetre de liquide etait entamé, et ceci deux heures durant. Les grillades de ce midi n’ont sans doute pas aidé! Espérons que demain verra un Florent ayant retrouvé des joues rouges sous son bronzage de BG…

Pause à Milan, Lac de Guarde,

Tandis que Pierre lutte pour ne pas louper son train pour aller réparer Kartofeln à Vérone, le reste de l'équipe se rend traquillement a Milan pour s'y reposer 2 jours. Premier soir pour nous mettre dans l'ambiance rissotto de notre chef italien Pierre-Henri. Décrassage totale des troupes et retour à la civilisation avec une bonne douche!!!! Réveil matinal pour ne pas perdre les bonnes habitudes, puis pasta & basta, c'est parti pour un tour complet de Milan à Bicyclette avec notre guide Etienne. Rossinante et Orchidée ont perdu du poids à Milan et ce n est pour nous déplaire. Premier étape au "Duomo" ( Cathédrale ) , édifice sculpté de telle sorte que l'on dirait de la dentelle et des aiguilles, puis pinacota di brera, castello sforzesco et autres "chiesi".

Petite entracte glace pour ne pas manquer les delicieuses gelatti de l'Italie en attendant Pierre -Henri qui doit nous rejoindre pour l'apéritivo (apéritif dinatoire). Pizza, foccacia, salades de pates et légumes à volonté.

Le deuxième jour, visite de la Chatreuse de Pavie pour Rossinante et Florent, tandis qu 'Anne-Laure laisse souffler Orchidée à l'écurie et décide d'y aller en bus.

Certosa de Pavia, "la Chatreuse"

Tout le monde se retrouve a midi pour la pasta. Dans l'après midi visite d'un étonnant...cimetière, quelle idée saugrenue me diriez-vous! Celui ci est pourtant tout à fait surprenant: caveaux qui ressemblent à des blockaus, sculptures des plus extravagantes.

Nous quittons Etienne et Pierre-Henri pour une route laborieuse remplie de camions et de bruits. Petit arret déjeuner au calme auprès d'un chateau renaissance.

En fin de journée nous arrivons près du lago di Guarde dans un endroit bien paumé, nous n'avons ni tente ni réchaud nous dépendons vraiment du bon vouloir de l'abbaye que l'on nous a indiqués. Heureusement Soeur Milena nous apostrophe de son enthousiasme concernant notre pélerinage: "que bello viaggo" "que bello".
Nous savons déjà qu'elle plaidera en notre faveur, après tout, nous sommes chez les soeurs de la divine providence, ça devrait jouer en notre faveur, non?
Bingo, nous dormirons dans une salle consacrée habituellement à la réception d'un pretre Orthodoxe (Nous sommes dans une communauté oecuménique). Diner avec des chansons espagnoles et italiennes d'un ancien chanteur qui a pris sa retraite dans la communauté.


Le lendemain matin nous partons tout d'abord à la recherche du padre Gino qui semble s'etre volatilisé, c'est ainsi que nous visitons la magnifique oliveraie et que nous tombons sur un perroquet au détour d'un couloir. La photo en poche et les adieux émouvants avec soeur Milena et padre Gino terminés nous voilà partis, déjà bloqués par un troupeau de moutons.

Sirmione

Petit détour à Sirmione puis nous filons vers Vérone pour retrouver notre compagnon d'infortune qui y a élu domicile depuis maintenant 4 bonnes journées. Nous le retrouvons près des arènes de Vérone avec Kartofeln tout pimpant (et réparé).

Anne-Laure


lundi 15 mars 2010

Viva Italia ! 11-14 Mars


Aujourd'hui nous avons pour objectif de passer la frontière, enfourchant leurs fidèles destriers, Pierre, Florent et Anne-Laure s'élancent vers de nouvelles aventures. Fini le luxe des douches et les paillettes de la croisette, nous partons cette fois ci en vrais nomades sans domicile fixe. Petit incident avec les fesses d'orchidée qui manque de faire valser une petite vielle; kartofeln et Rossinante sont derrière pour recevoir les écueils et vociférations de la gente dame outrée. 

Dernier cliché de star sur la croisette


A Nice, Florent nous quitte pour visiter le centre ville qu'il ne connait pas, Pierre espère secrètement qu'il nous rapportera à défaut de sa fraise, des fraises du marché. Les deux premiers bikers, en attendant, sont en pôle position sur le circuit de Monte Carlo, nos montures ont pris de l'élan après les montées de Nice et de Monaco. 


A Menton, ville célèbre pour le citron ( spécial dédicace à Pierre qui nous concocte tous les soirs sa spécialité culinaire préférée: le citron chaud) et sa concentration grouillante de 4 ème âge (dixit Anne-Marie), nous nous arrêtons pour une pause déjeuner bien méritée, pic nic sur la plage et derniers réglages de bigo-phones avant le passage de la frontière.

Poussés par l'eldorado de la dolce vita italienne, nous nous engouffrons à San Remo dans une piste cyclable génialissme, à croire qu'elle a était inventée pour nous.



La piste cyclable propice à toutes les accrobaties

 C'est une ancienne voie de chemin de fer que nous empruntons, c'est démentiel de traverser des tunnels sans voitures mais de tout de même avoir des bandes d'arrêts d'urgence en cas de d'accident de vélo et des limitations de “velocidad”. Cette dolce via nous emmène jusqu'à San Lorenzo al Mare, les garçons baragouinent en italien avec leur plus bel espagnol et nous dégotent une école maternelle pour dormir. Gino nous accompagne et nous donne rendez vous pour “la colazione” du lendemain matin pour “le caffè”.

Le rendez vous de Gino pour notre premier petit déjeuner italien

La colazione con Gino! le traditionnel "capuccino e caffè"


Après ce copieux petit déjeuner, nous avons pour ambition d'arriver à Gênes ce soir, nous longeons la côte italienne qui est magnifique. Après le passage monstrueux de la zone industrielle de Savona et de ses camions, nous finissons par atteindre Gênes. Première tentative d'hébergement, le prêtre nous renvoit vers la chiesa degli angeli tenu par des franciscains, nous logeons dans une salle à manger avec douche, habituellement recueil pour SDF. 


Premier accueil chez les franciscains à Gênes: l'équipe et fratello Roberto

Au petit matin, visite du centre ville de Gênes de ses magnifiques églises, palais renaissance, et adorables petites ruelles colorées.


L'étroitesse des ruelles de Gênes est bien pratique pour faire sécher le linge!

 Après cette petite matinée culturelle, un grand défi nous attend: passer les Alpes, la montée du Turchino est ardue et nous n'en voyons pas la fin, c'est au bout du tunnel que nous apparaît la grande descente que nous espérions tant durant notre harassante montée: une belle victoire!



Le bout du tunnel!

Tout est plus facile maintenant et nous décidons d'aller jusqu'à Gavi chez les franciscains, nous nous égarons un peu parmi les châteaux renaissance et les belles couleurs du soleil couchant. 


Coucher de soleil sur la route des châteaux Renaissance

A Santa maria de la valle, Gavi, un accueil empreint de charité et de bonté italienne est là pour nous réconforter de notre angoisse de passer la nuit à des températures négatives. Repas composé de “patatina”, escalope de veau, risotto avec de loin un franc succès pour le Tiramisu.


Fresque de notre petit paradis franciscain

 Le frère Silvio nous dit la messe à 7h30, tandis que les garçons règlent quelques petits problèmes de vélo, j'en profite pour rester avec Piero et Silvio à la cuisine, de prendre note de la crème italienne et des spécialités culinaires du Piémont. 


La photo d'adieu de l'équipée sauvage & Fratello Silvio


Nous quittons Piero et Silvio et nous élançons vers Pavie, visite des magnifiques fresques de ses églises.

Arrivée à Pavie

 Nous tentons de visiter la chartreuse de Pavie mais à quelques minutes prêts elle se ferme devant nos yeux, quel n'est pas notre déception de passer à côté d'une telle visite. Nous sommes à Milan chez Etienne et Pierre Henri ce soir et pour quelques jours de détente.

  Anne-Laure

mercredi 10 mars 2010

J-3-4-5 : plus on pédale, plus on avance, et réciproquement

Bonjour de la croisette !

L'équipée a enfin rejoint la côte d'Azur, non pas pour s'y baigner mais pour la longer et passer en Italie plus sereinement que par les cols alpins (fermés en mars d'ailleurs).

Depuis notre regretté départ de Vedène, nous avons croisé :

- Avignon et son fameux pont, sa cité des papes ;

Le palais sus-mentionné
Le pont de la chansonPierre à l'assaut !- Cavaillon et son arc romain, sa butte ;
- pleins de petits bled paumés (Mirandel ou Fox-Amphoux vous connaissez ? Ce sont nos derniers lieux de couchage);
- la Côte d'Azur, sa mer, son ciel nuageux et ses rochers rouges.

La réponse à la demande d'accueil a varié considérablement selon les villages. On note en effet que les techniques de refus d'hébergement constitue une donnée culturelle locale forte.

A Mirandel, la technique consiste à affirmer qu'il est interdit de faire camper des gens dans son jardin et à relancer sur le voisin en disant qu'il est sympa et qu'il acceptera peut être de nous loger. A Fox-Amphoux, il s'agit plus d'une question de place semblerait-il. Pour cette commune rurale de 35 habitants, on comprend que le m² soit cher. Aussi pour nous aider dans nos démarches nous conseille t-on de prévoir plus en avance.

Cependant on note qu'une fois de plus le service public ratrappe amplement ses citoyens.
Après une journée froide, nous voilà à Rians en train de chercher un endroit pour déjeuner au chaud. Ce sera finalement George, policier municipal qui nous accueillera !
Le soir même, arrivée à Fox Amphoux, nous finirons (après avoir essuyé un premier refus) par dormir dans une salle ployvalente de la mairie (sans doute une des plus petites mairies de France, je vous laisse imaginer la taille de la salle polyvalente !). Après 2h à batailler avec le maire et son premier adjoint nous avons obtenu l'eau chaude. Chauffés, douchés et logés par le contribuable local (au moins une application concrète et visible de la récente envolée de vos impôts locaux).

Côté matériel, Orchidée, Kartofeln et Rossinante nos fidèles destriers déplorent :
- 3 crevaisons
- un roulement à bille à graisser
- un boulon de roue arrière cassé (ne me demandez pas comment)
- des freins
- le reste....

Heureusement Bucéphale reste indemne et profite de sa position stratégique pour voir du pays.

Retour à l'Age de Glace !

Notre trio parti sous les auspices de la 5ème compagnie commence à s'aguérir et ressemblera bientôt au tour de France (maillot jaune compris !).


L'organisation se rode bien : le rat quitte le navire pour aller faire des courses pendant que la lanterne rouge pédale à son rythme. RDV est ensuite pris pour le déjeuner (qu'on essaie quand même de prendre ensemble) sur le pouce (ça permet de pédaler en même temps). Le soir la seule charmante jeune fille demande le logis (ça vous fait penser à un sketch de Coluche... moi aussi !). Enfin, dans notre logis (l'avantage de la tente c'est qu'elle ne dit jamais non), dîner, lavage puis chacun vaque à ses petites affaires (que je ne saurais vous décrire étant toujours le premier couché).
Merci à Guy et Anne-Marie de nous avoir accueilli à Cannes. Leur accueil fut un festival.

Bonne nuit.

Florent