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samedi 29 mai 2010

Forteresses? Un peu maıs pas trop, heın!

Et de trois ! Trois jours de marche en perspective pour aller visiter les forteresses de l'ancienne petite Armenie. Notre premier autostop nous emmene directement a bon port a Ceyhan. Un Kepab plus tard nous voici en train de visiter la forteresse locale : Yilankale. Celle-ci a le merite d'etre particulierement bien en forme... et pour cause nous imaginons assez mal une armee quelle aue soit sa taille s'attaquer a ce momument perche sur un amas de rocher.

Yılankale, la forteresse du serpent

Apres avoir deambule dans les ruines a la recherche de signes quelconques de ... de quoi ? de rien du tout, juste apres avoir deambule dans ces ruines nous sommes repartis en stop jusqu'au depart de notre promenade programmee !
Kozan, sa forteresse (ancienne capitale de la Petite Armenie), son supermarche et sa famille anglophone. Pour la premiere fois en Turquie nous nous appretons a demander asile... et la, une professeure d'anglais et sa fille nous abordent : "can I help you ?". Deux chocs : quelqu'un parlant anglais et une femme nous abordant... Le probleme est a peine explique qu'il est deja resolu. Nous pouvons loger chez ses beaux parents. Nous rencontrons alors le mari de Mme (ils adorent la France et y ont deja passe 2 vacances). Finalement c'est a 11 que nous partons visiter la forteresse de Kozan (en 4*4 dernier cri svp).
En haut, nos nouveaux amis, un brins kitschs ?
Pierre essaie de capter quelque chose, plus de portable mais les vieilles habitudes ont la vie dure
Vue imprenable sur la ville, chambre du roi et en haut de la montagne, l'immanquable Attaturk ! Notre bienfaitrice nous explique alors que Attaturk est LE heros de la nation, qu'il doit etre revere... quel contraste avec la modernite apparente de cette famille !
Et la, une chambre royale !

Photo de famille !

Autour d'un the nous sentons que la question kurde est sensible "des assassins, 30000 morts, ils vivent d'une fantaise, avant nous vivions tous en paix, ils sont sous developpes car ils n'ont pas d'education car ils la refusent...". Un discours bien appris, bien formate, qui ressemble a une blessure mal cachee. De retour a Kozan la famille s'apprete a nous laissez chez leur beaux parents. Soudain... "mais si vous voulez vous pouvez venir avec nous a Adana".Un regard, une scondepuis nous acceptons. Pour une fois que nous avions un plan nous voila en train de le modifier... Nous nous retrouvons donc a Adana dans une famille aisee, nouvelle decouverte pour nous. La cellule familiale est composee de 2 parents (une prof d'anglais et un retraite qui tient un grand magasin) et de 2 enfants (une en fac de medecine et un au lycee, handıcappe auditif).


Vue depuis l'appartement...

Les discussions le soir portent sur l'Europe. Eux sont contre : tant que nous sommes aux standards a quoi sert-il de rentrer dans une union contraignante ? Regardez l'etat de l'euro ! Sur le systeme social qu'ils nous envient (bien qu'ils ne nous envient pas nos taxes). Sur les droits de successions (camarade Florent a encore frappe, mais en terrain liberal il n'a pas fait de compagnons de route).
Le lendemain nous visitons Adana : la plus grande mosquee entre la Turquie et l'Arabie Saoudite : capacite de 30 000 fideles,

Aaaahhhh...llah akbar !

des eglises (vielles forcement, et une en activite mais fermee, nous apprendrons plus tard que la situation des chretiens a Adana est preoccupante avec un pere Indien sur place qui recoit regulierement des menaces de mort, qui recoit des jeunes filles bien faites de la par de la police pour voir, qui subit des insultes en permanences etc... pas etonnant que l'eglise soit un petit Fort Knox !).
Apres un 'eme nuit chez nos amis nous repartons pour la suite de notre pelerinage suivant un itineraire plus catholique !

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