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samedi 29 mai 2010

Vienne la nuit sonne l'heure, Les jours s'en vont je demeure

Certains auraient appele cela un Bucynapping (ou encore la police) nous preferons voir cela comme une rupture a l'amiable.
Bucephale a decidé de nous quitter. Il a préféré les appels des enfants à l'appel du voyage. Après des milliers de km parcourus principalement en Asie et avoir fidèlement été le gardien de ma table de nuit pendant exactement 3 ans, il a commencé une nouvelle vie de rires et de jeux !
Bon vent Bucy ! En guise d'au revoir ci-joint un petit poème ecrit par Pierre et moi (vous remarquerez les rhymes de fou et les hémistiches hyper travaillées, le tout en Alexandrins).

Ode a Bucéphale


Bien aimé Bucéphale, loin de nous est ton Kraal
Tu partis dédaignant Alexandre le Grand...
Ni Pierre ni Florent gagnerent ton coeur : flippant
;
<=== (excellent !)
Petite enfant au voile tu preferas au Graal !


Tu viens au monde tout nu, quand j'arrivais : tu vus !
<===== (rhhhoooo)
Tu comprendis direct qui etaient tes vrais maitres
Le monde se serait chouette avec ces mecs pas betes !
Ils etaient beaux, pechus ; tu devins un mordu !

Par monts et par vaux tu fus, chaque mois lave (tu pues !)
Au rythme des noisettes tuy cherchais des cachettes
Sur photos ou sur gazette on cherchait ta p'tite tete
Bien malin qui eut cru qu'on finirait cocus !
<===========(p'tit sal***** ! on va bouffer tes dernieres noisettes !)

Regrette Bucéphale, entends ce dernier rale
L'avenir des lors s'étend ; vide inlassablement
Quand nos eux larmoyants se noient de t'aimer tant
Grave dans mon journal, j'te vois, mon coeur s'emballe !


Tes compagnons de toujours, reviens Bucéphale, on t'aime !!!!

Toutes les condoléances sont les bienvenues. Ayant été victimes d'une fuite préparée, nous n'avons malheureusement pas de photos a vous présenter.

2 commentaires:

  1. In memoriam Bucéphale


    De colline en colline en vain portant ma vue,
    Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
    Je parcours tous les points de l'immense étendue,
    Et je dis : « Nulle part le bonheur ne m'attend. »

    Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
    Vains objets dont pour moi le charme est envolé?
    Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
    Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.

    Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
    D'un oeil indifférent je le suis dans son cours;
    En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
    Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours.

    Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
    Mes yeux verraient partout le vide et les déserts ;
    Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
    Je ne demande rien à l'immense univers.


    Alphonse (un admirateur anonyme)

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  2. hi vous en êtes ou alors Liban?? Syrie?? Israel???
    J'espère que tous va bien tenez nous au courant
    W

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